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Love with caution

18 février 2010

Game Over

J'aurai voulu t'écrire des pages entières, te dire que je t'aime pendant des heures, aller te parler, et tout un tas d'autres choses. Mais je n'ai jamais eu le courage pour le faire. J'ai toujours eu cette peur qui me rongeait à l'intérieur et qui m'empêchait de te parler. Mais aujourd'hui, j'ai décidé qu'il fallait que je te dise une bonne fois pour toute que tu me manques. Tu me manques affreusement. Il m'arrive souvent de regretter le passé. Le "avant". Cet "avant" que j'aimais. Je déteste ce présent. Ce présent qui nous sépare. Et j'ose encore moins imaginer le futur. Peut être parce que tu ne fais plus partis de mon futur. Mais pourtant je le veux. Je veux cet "avant", ce "présent" et ce "futur". Ça me manques de ne pas te parler. Tu me manques. J'ai peur de ce qui peut me rendre heureuse. C'est sûrement la seule raison pour laquelle je n'ose pas venir te parler ou même venir te voir. J'me débarrasserais bien de ma timidité quasi maladive aussi. J'me sentais bien dans tes bras, , je m'endormais dans ton regard... Je te regarde, j'esquisse un sourire timide mais toi tu ne me vois pas. C'est comme si je n'existais plus. Tu m'attires mais je m'enfuis. Tu me sembles insaisissable et ces larmes qui troublent ma vision, ce sont bel et bien des larmes d'impuissances, pendant que toi tu disparaît tel une silhouette qui s'efface sous la pluie. J'pourrais faire tellement de choses pour te voir sourire, uniquement pour te voir heureuse. Tes yeux, ton regard, tes mains, ... tu es simplement extraordinaire. Moi j'ai l'impression de ne pas en faire assez, de ne pas en avoir fais assez pour te garder près de moi. Je m'excuse d'avoir écris tout ça, j'ai peur de te blesser et de te perdre pour toujours. J'aimerais t'écrire des tas de textes, ou même des petites phrases que tu t'empresserais de lire. Mais à quoi bon ? J'écris ici, sur un blog qui ne me ressemble pas en espérant que tu liras ce que j'écris, toi & personne d'autre. Pourtant tout l'monde lis ces textes, ceux qui te sont destinés, sauf toi. Toi, tu continu de vivre, comme s'il ne s'était rien passé. Tu as raison, ne t'apitoies pas sur ton sort. Vis, ris, ne me regarde plus, ne penses plus à moi, et surtout oublis-moi... Tu me méprises. Pourrais-je encore compter sur toi ? M'aimeras-tu encore ? Tellement de questions qui restent et resteront sans réponses. Donne-moi juste un signe, s'il te plaît. Sais-tu seulement combien je tiens encore à toi ? Tu as gagné. Tu gagnes toujours d'ailleurs. Maintenant il est l'heure, il est l'heure pour moi de t'oublier ou du moins essayer. Même si je sais que je ne veux pas t'oublier. J'ai tellement fais semblant pour ne pas t'offenser, j'ai même dû le faire excessivement pour en arriver là. J'ai toujours pensé à toi avant de penser à moi. Aujourd'hui j'en paye le prix, ca se voit que j'en souffre ? Je voulais te demander pardon. Je n'ai pas été à la hauteur. Je ne savais comment te rendre heureuse, ni toi ni personne d'autre. J'aimerais vraiment que tu me promettes que tu vas te détacher de moi, de mon image si ce n'est pas déjà fais. Chasses-moi de ton esprit comme une vulgaire pensée. Tu as fais une erreur, ca arrive. Ne penses plus jamais à moi. Ne t'inquiètes pas, j'irais bien. J'essaierais d'aller bien même loin de toi. Ça serait plus simple de partir, de disparaître et tout abandonner. Je vais fuir, encore une fois. J'ai les mains froides, le cœur glacé, et les jambes qui tremblent. Je suis désolée, vraiment. Bien sûr que je t'en veux, c'est normal non ? Désormais, fais comme si je n'avais jamais existé. Toi tu seras toujours là, comme un fantôme, tu te glisses dans mes rêves et mes cauchemars. On dirait que ca te plaît. Il faut vraiment que j'avance sans ton ombre accrochée à moi. Maintenant c'est moi sans toi.

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8 janvier 2010

S'accrocher aux parois nues & glissantes jusqu'à ce que la peine me propulse de nouveau.

Comment décrire cette année 2oo9 ? Non, je ne suis pas fière de moi. En un an, j'ai l'impression d'avoir tout perdu. Comme une château de carte qui s'effondre après un coup de vent. Un château de cartes, c'est une illusion, n'est-ce pas ? Ma vie ne se résume-t-elle donc qu'à ça ? Une illusion ? Faites de déceptions, de peines, de déchirements. Faisons le bilan rapidement : En un an, je me suis mis en "échec du cadre familial normal, du système scolaire classique", j'ai fais deux dépressions et n'ai jamais eu la force, le courage, de continuer les soins. Les relations avec ma mère se sont empirées, celles avec mon frère, n'en parlons pas. J'ai perdue toutes mes amies, qui m'étaient très chères, dont une que je n'aurais jamais pensé perdre. J'ai couru après un miroir aux alouettes qui m'a rongé jusqu'à la moelle, dieu merci, je sais que de ce côté là, tout est fini, j'y ai mis fin le 29 décembre. J'ai fais passer les choses inutiles avant les choses essentielles. Je me suis perdue. Perdue dans des chemins impossibles, impensables. Des trucs dont je n'ai pas su me sortir. Dans lesquels je me suis enfoncé, des sentiers sombres dans lesquels je me suis égaré. Jusqu'à ne plus savoir qui j'étais moi-même. Je m'enfonçais dans le mensonge, dans une torpeur, une froideur, sans nom, qui n'était pas moi.  Je n'étais pas moi. Je ne me connaissais plus. Je n'avais pas la force de me sortir de cette bulle - ou le courage, ou les deux - de me battre contre moi-même, je n'avais plus de force tout court. Puis un jour, il n'y a pas si longtemps, hier, ou avant-hier, ou même quelques jours plus tôt, je ne me souviens plus exactement, je me suis réveillé, au sens propre et figuré, au beau milieu de la nuit, et la seule phrase qui m'est venue, comme un cri sourd, pas exprimé, enfermé, enfouie depuis trop longtemps, une phrase qui me semblait tabou : "Il faut que je me batte". Je vais sortir de ce mutisme.


Vivre, plus survivre.

25 décembre 2009

Nuit blanche et réveil multicolore.



Je vacille entre un passé qui s'efface et un futur qui se dérobe.



23 décembre 2009

Fragments d'une femme perdue.

En fait, je crois que chez moi, dans ma tête ou dans mon cœur, quelque part par là, y à un truc qui chie dans la colle. Pas un truc en plus, nan nan, un truc en moins. Une pièce manquante, défectueuse. J'ai cet attrait, cette attirance, cette aversion pour les complications, les mélos-drames et tout ce qui s'en suit. Cette dépendance aux gens, quand je voudrais être loin d'eux. Je ne veux plus de tout ça. J'ai assez donné, assez souffert. Pourtant, je continues. Je m'accroche de toutes mes forces, essaye de survivre, de vivre à travers les gens, à travers l'image qu'ils ont de moi. Forte, froide, méchante parfois, souvent. Je suis un mur de glace en apparence. S'ils savaient... Pauvres naïfs. La douleur que j'éprouve me ronge, me consume de l'intérieur. Elle s'insinue dans mes veines et m'atomise le cerveau. Je ne sais plus d'où elle vient, si c'est un mal quotidien, ou si c'est quelque chose d'antérieur, de plus profond. Un deuil pas fait, une absence, un manque, palpable. Une blessure, une plaie qui pisse encore le sang, un truc qui ne se refermera probablement jamais. Le fait est que je ne sais pas être heure. La peine, je l'ai dans la peau. Et bien ancrée. J'ai beau faire tous les efforts du monde, ça ne part pas. C'est un parasite, un tique, qui s'accroche et me suce le sang, petit à petit.. Vicieusement.

23 décembre 2009

Tu verras, à l'encre de tes yeux, je ferais de grandes choses.

Arrêt sur image. J'ai l'air de quoi ? Mon maquillage coule, taches noires sur mes joues. J'ai l'air de rien. Il a fallu d'un seul instant pour que mes rêves deviennent débris.. Trois ans, voire quatre à me souvenir, à revivre et finalement retomber, comme à chaque fois. C'est trop long. Trop long pour moi. Je ne sais que souhaiter sur l'impossible. Je ne sais qu'abandonner. Terreur. A quoi ressemble oublier, exactement ? Je sais pas. Je sais plus. J'aurais tellement aimé pourtant...


C'est officiel.
Je suis incapable.
De tout, si j'puis dire.


Parler sans mentir, tout avouer sans pleurer. Ecouter sans rougir, sans m'énerver. C'est trop dur pour une gosse comme moi. Affronter la vérité. Psychose. Affronter la distance, aussi. Faire croire que j'aime. J'me sens si seule, si seule .. Pas de raison d'être, mais trop de raisons pour ne plus être. Je suis incapable d'attendre, sans savoir quoi, qui. Sans savoir combien de temps... Avancer, sans trop y croire. Je ne sais pas croire.

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8 septembre 2009

Selon la présence ou l'absence, nous sommes vivants ou tués.


Un peu de sourires, beαucoup de rires, quelques litres de lαrmes, des tonnes des fêtes, des soirées, de l'αlcool, des cuites, de l'αmour, de l'αmitié, des critiques, des rebellions, des cris, un cœur déboussolé, des émotions envαhissαntes, de lα musique, des différences, des espoirs, des désillusions, un désir insupportαble de vouloir tout avoir tout de suite, des étoiles dans les yeux, des voyαges, des visαges, des sentiments... Et parfois rien du tout. Des écrαns d'ordinateurs, des séries TV, des rêves, une vision du monde pαrfois un peu ridicule, des doutes, et surtout, de lα peur. Mαis pαs de lα peur qui donne mαl au ventre et qui donne envie de crier, non, une bonne peur, qui donne sαns cesse envie de continuer pour voir ce que serα lα suite.



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